L.A. Reid écrit sur MJ

L.A. Reid (ex-associé de Babyface) a publié sur le site rollingstone.com un article très positif sur Michael Jackson. Il évoque toute l’admiration qu’il éprouve pour MJ.

Extrait :

Michael Jackson est la plus grande star mondiale . L’une des performances les plus explosives qu’il m’ait été donné de voir fut la prestation de Jackson lors de Motown 25th. A partir de là nous avons tous su ce qu’était l’excellence […] Avant lui , il y avait les Beatles ,Elvis et Frank Sinatra . Jackson a pris place à leurs côtés.

J’ai à peu près le même âge que Michael , et je faisais partie des premiers fans. La 1ere fois que je l’ai vu , c’était dans une fête d’Etat dans l’Ohio , quand j’étais très jeune : les Jackson se produisaient avec les Commodores. Michael s’est approché et sa voix particulière s’est fait entendre de tout le monde. J’ai été très touché par sa voix dès le début.

Billie Jean” est l’un de ses titres les plus importants . Non seulement en raison du succès du disque mais aussi sur le plan musical. Il y avait plus d’atouts dans ce titre que dans n’importe quel titre que j’avais entendu auparavant.
Tout était entraînant dans cette chanson , chaque instrument. Je pense que si l’on pouvait le diviser en 12 pièces musicales, chacune de ces pièces pourraient être des hits.
Chaque jour , je recherche ce type de chanson
.

Michael a influencé tant d’artistes , tant par son talent que par ses prestations scéniques : Vous pouvez voir son influence chez sa sœur Janet , chez Justin Timberlake , Jennifer Lopez et Mariah Carey . Vous pouvez voir son influence dans les mouvements et pas de danse ,la chorégraphie syncopée que l’on voit chez de nombreux jeunes artistes.
Beaucoup ont aussi pris sa même conception du travail , ils vont répéter , ils travaillent 8 heures par jour s’il le faut , pour que tout soit impeccable , comme c’était impeccable pour Michael.

Il y a énormément de gens qui regardent Michael Jackson comme une curiosité , et c’est triste. Toutes les choses que l’on voit , nous font oublier l’artiste qu’il est vraiment. Un monde sans Michael Jackson serait un monde très très différent. Et je pense que nous devrions nous sentir bénis qu’un artiste d’un tel calibre soit entré dans nos vies .Il a apporté quelque chose à nos vies.”


Antonio LA Reid, vit entre New York, la Floride et Atlanta. Amoureux de musique, son parcours atypique l’a mené à la tête d’Arista (pendant 4 ans) qu’il a quitté l’an passé en ayant rapporté 31 nominations aux Grammy.

Natif de Cincinnati (Ohio), il fut surnommé L.A. à cause d’un T-shirt Los Angeles qu’il portait toujours alors qu’il jouait de la batterie. C’est de son oncle (bassiste également) qu’il tient ce talent.

Pendant de nombreuses années il a formé le tandem L.A Reid & Babyface . Il est à la base également de productions “new jack swing” de haute volée dont certaines ont été des tubes planétaires. Leur rencontre remonte à l’époque où Babyface (nom qui lui a été donné d’ailleurs par Bootsy Collins !) est engagé comme chanteur et guitariste au sein de The Deele ou Antonio “L.A” Reid officie déjà en tant que batteur. La carrrière du groupe décole en 1984 après avoir signé sur le label Solar , et sorti l’album “Street Beat”. En parrallèle de leur groupe L.A & Babyface produisent Carrie Lucas (femme de Dick Griffey le patron de Solar Records). Puis en 1987 ils sont appelés par The Whispers pour produire l’album “Rock Steady” qui prendra la tête des hits parade en juin de la même année. Leur talent attire alors le boss du label MCA Cheryl Dickerson. Le duo travaille sur les albums de Pebbles (qui deviendra plus tard la femme de L.A) et Mac Band. Mais c’est véritablement avec Bobby Brown et son deuxième album “Don’t be cruel” , que ces 2 producteurs rentrent dans l’histoire du New Jack Swing. A partir de là ils enchainent les collaborations aux odeurs de swing beat : Karyn White, The Boys (le classique “Dial my heart”), Sheena Easton, the Jacksons (album 2300th Jackson Street), Johnny Gill ou encore After 7 le groupe des deux frères de Babyface, Kevon et Melvin Edmonds. Il crée aussi en 1989 leur maison de disques : LaFace Records. Babyface entamera ensuite une carrière solo à succès (dont le tube très new jack “It’s no crime” ) tout en continuant à produire d’autres artistes. Aujourd’hui il est toujours une des références de la soul et du R&B moderne même si ses productions ont tendance aujourd’hui à évoluer vers des tonalités plus lisses et pop.

Sources : rollingstone.com / MJLegend Forum

19 Apr 2004 by BIGBROTHER

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