Sortie d’Off The Wall 2016

Commercialisée le 26 février, l’édition 2016 de l’album « Off The Wall » fait bien évidemment partie des sujets du moment chez les fans et plus généralement dans les médias (Presse, Internet,….).

Ainsi, certains fans participent à l’opération de promotion en postant sur les réseaux sociaux des photos de leur support sur lequel ils ont écrit avec la craie comprise dans le pack [CD+DVD] quelques mots à la gloire de leur idole.

D’autres fans ont détourné l’idée pour plutôt interpeller l’Estate et Sony Music sur l’absence de bonus audio.

Au niveau du contenu, le documentaire de Spike Lee est majoritairement salué pour sa philosophie qui remet en perspective le parcours de Michael Jackson et donc l’héritage qu’il laisse aux artistes actuels.

Michael Jackson’s Journey From Motown to Off the Wall” garde un format assez classique en proposant des images d’archives, des extraits d’interviews de collaborateurs de MJ ou de personnes qui l’ont côtoyé.
Parmi les absences notables, il y a celle de Rod Temperton.
En contrepoint de ces témoignages, ceux de personnalités actuelles, (y compris Spike Lee lui-même, David Byrne, Mark Ronson, Rosie Perez, John Leguizamo, Lee Daniels , Questlove, Misty Copeland, Kobe Bryant, Pharrell, John Legend,…) confient comment son souci de la perfection les a influencés pour leurs propres travaux.
Il s’agit de l’une des limites de l’exercice tant les propos brefs de plusieurs d’entre eux n’apportent rien au sujet (comme ce fut déjà le cas dans le documentaire BAD25 ).

L’intérêt d’un tel documentaire consiste en l’image de MJ qu’il diffuse auprès du grand public. Les fans de longue date découvriront certes des documents rares et inédits, des anecdotes, mais ne seront pas surpris par le discours de fond : Michael Jackson était un être talentueux, un génie mais pas uniquement. Même lorsqu’il était enfant, il avait une soif insatiable d’apprendre de ceux qu’il côtoyait (comme par exemple les géants de la Motown).
Le documentaire rend hommage à sa danse et à son chant. M. Jackson était un danseur prodige, obsédé par The Nicholas Brothers, Fred Astaire, Gene Kelly, Sammy Davis Jr., et il était capable de reproduire parfaitement leurs chorégraphies simplement en les voyant une fois. Ce qui est devenu son style de danse caractéristique avait des racines profondes dans la culture, et ses mouvements s’imprégnaient de toute l’histoire de la danse américaine.
L’un des points forts du travail de Spike Lee est la revue chanson par chanson des titres qui composent l’album « Off The Wall » à travers le récit des musiciens et compositeurs qui ont participé à ces sessions. Il s’agit là d’une invitation à redécouvrir l’album.

Concernant le packaging de l’édition 2016, l’artiste Nate Giorgio a posté sur son site un article expliquant les étapes de son travail commencé à l’été 2015 : http://nategiorgio.com/offthewallart/

Côté points négatifs, il est triste de constater que certaines mentalités n’ont pas changé. En effet, dans des articles consacrés à OTW 2016, on notera la sempiternelle utilisation du surnom dégradant (et d’origine raciste) de « Wacko Jacko ».

De plus, les services d’Apple Music ont récemment proposé une playlist d’artistes influencés par le Roi de la Pop. Dans le texte descriptif, Michael Jackson était également appelé « Jacko ».

Et dire que la musique est censée adoucir les mœurs…

Sources : Twitter / RogerEbert.com / nategiorgio.com / MJLegend

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