L’accusation de conspiration fragilisée ?

La présentation de documents manuscrits le 12 novembre 2004, comme preuve dans le cas de d’abus sur mineur contre Michael Jackson pourrait réduire le cas à néant, ou dans une moindre mesure, émettre de sérieux doutes sur les charges de conspiration contre lui. Les documents incluent la correspondance entre Mark Geragos l’avocat de Jackson à l’époque et William Dickerman, l’avocat de « Jane Doe », la mère de l’accusateur. Les lettres ont été envoyées juste après la période à laquelle Mme Doe affirme avoir été emprisonnée par des employés de Jackson et craignait pour sa vie. Cependant, les lettres sont très mondaines, peu combatives, et concernent le retour des affaires de ménage. Il n’y a aucune allusion aux événements qui ont abouti aux accusations de l’acte du Grand Jury.

Les lettres indiquent un échange prolongé et acrimonieux (au ton acerbe) entre les avocats, commençant le 26 mars et finissant le 17 mai 2003. Les lettres concernent le retour d’objets et mobilier appartenant à Mme Doe et placé en garde-meuble. Dans les lettres, on se chamaille pour savoir où et quand livrer les affaires, et on se soucie de savoir qui va payer le service de stockage. Mais, cet échange se produit juste après la période à laquelle Mme Doe affirme qu’elle et ses enfants ont été pris en otage par le personnel de Jackson. La question ici est simple. Si Mme Doe pensait qu’elle et ses enfants avaient été emprisonnés et que sa vie avait été menacée, comme elle l’a affirmé plus tard, pourquoi n’en n’a-t-elle pas informé Dickerman, son avocat ? Le kidnapping est un problème beaucoup plus sérieux que de savoir qui payera le stockage des meubles.

Les accusations de Mme Doe contre Jackson sont semblables à celles faites contre son ex-mari lors de leur divorce. En ce qui concerne l’affaire Jackson, Mme Doe a dit dans une déposition à la police obtenue par les médias en septembre 2004, qu’elle estimait que “quelqu’un voulait la tuer elle et ses enfants. Surtout ses enfants.” Lors de son divorce, elle a accusé son mari d’abus sur leur fille, de kidnapping, et de menacer sa vie. Devant le juge, la fille s’est rétractée des accusations faites auparavant et a affirmé que son père n’avait pas prononcé de menaces de la mort. Russell Halpern, l’avocat du père du garçon, a indiqué qu’il croit que la mère dirige ses enfants. Halpern a indiqué que le père lui avait par le passé montré un manuscrit prétendument rédigé par son épouse pour que les enfants sachent quoi répondre pour leur déposition. « Elle a écrit tout leur témoignage. J’ai réellement vu le manuscrit. Mon client me l’a montré. »

Les accusations d’abus sexuel contre Michael Jackson ne sont pas les premières que font Mme Doe. Ce sont les troisièmes. En plus de celles faites contre son mari, Mme Doe accuse également des agents de sécurité d’abus sexuel pour avoir caressé ses seins et son entre-jambe sur un parc de stationnement. Les agents avaient suivit son fils et son mari depuis le magasins et les accusaient de vol à l’étalage. Le garçon tenait une pile de vêtement non payés. Mme Doe a affirmé que l’abus avait continué pendant sept minutes, devant le ragard impuissant de sa famille. Comme dans le cas Jackson, il y a eu un retard de mémoire avant que des accusations soient été faites. Mme Doe s’est souvenue deux ans après l’incident du parking qu’elle avait été abusée sexuellement ; ces accusations ont été ajoutées à son procès civil pour 3 millions de dollar contre J.C. Penney (le supermarché).

Le 4 mars 2004, Tom Griffen, l’avocat de Penney, dit dans une interview avec Mike Taibbi pour l’émission Abrams Report, « qu’il est devenu tout à fait évident que cet incident est une tentative d’extorsion contre les magasins J. C. Penney.” L’affaire avait été réglé hors cour, pour un montant de 137.000 dollar. Selon Griffen, l’accord avait eu lieu pour éviter le risque de perdre plus devant un jury. On suppose également que la publicité négative n’aurait pas été souhaitable pour la compagnie. Le psychiatre retenu par Penney pour examiner Mme Doe avait alors dit qu’il pensait qu’elle avait briefé ses enfants pour que leurs témoignages concordent avec le sien.

La vérité semble être un sérieux problème avec cette famille. Dans le premier acte d’accusation, Jackson été inculpé de sept actes d’abus sur mineur. Dans le second acte issu d’un grand jury présidé par Tom Sneddon, les charges d’abus sur mineur sont passée de sept à trois, plus une tentative d’abus. Où sont passées les trois autres abus ? Le garçon en question, maintenant un adolescent mur, a-t-il témoigné de sept abus sur sa personne et s’est ensuite rappelé que trois de ces abus n’avaient pas eu lieu ? Ou alors, maintenant qu’il est plus âgé et plus sage, est-il moins coopératif ? Inexplicablement, l’acte d’accusation du grand jury a ajouté des charges non présentes dans le premier acte d’accusation. Jackson est maintenant accusé de conspiration et d’avoir commit vingt-huit actes de crime parmi lesquels la conspiration, l’enlèvement d’enfant, la séquestration, l’extorsion, l’abus sur mineur, la tentative d’abus sur mineur et l’administration d’un agent intoxiquant sur mineur.

La chronologie des supposés abus a également changé. Dans le premier acte d’accusation, les dates ont été données à compter du 7 février 2003 jusqu’au 10 mars 2003. Ces dates ont été changées dans l’acte d’accusation du Grand Jury contre celles du 20 février au 12 mars. Dans une audition préliminaire du 8 novembre 2004, Susan Yu, l’avocate de Jackson affirme que “les chronologies sont douteuses parce que les dates des prétendus abus allégués dans la plainte originale (en décembre) sont différentes des dates de l’acte d’accusation (en avril).” Yu a indiqué, “ces dates sont différentes parce que la famille (de l’accusateur) a changé son histoire. Elle a changé son histoire parce qu’elle n’indique pas la vérité.”

Traduit par Aïdo de MJLegend.com : source MJRedemption / MJJForum

16 Nov 2004 by Davy Appert

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