Le travail de l’ombre…et de la lumière

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Alors que M#7 pointe le bout de son nez, nous avons décidé de vous proposer quelques articles sur le making of de votre fanzine.

Aujourd’hui, 8 ans après son lancement le projet « MICHAELzine / Men in Black » dépasse au total les 20 000 téléchargements sur notre serveur et nous avons atteints certains de nos objectifs en proposant un concept unique et des contenus de référence.
N’étant pas tenus par une offre d’abonnement, nous avons la possibilité de prendre le temps de développer nos idées avant de les proposer dans « MICHAELzine ».
Il faut savoir que la plupart des articles qui vous sont proposés dans le fanzine sont parfois issus d’une longue réflexion.
Nous créons des idées puis essayons de développer des concepts.

M#6 avait innové par rapport aux autres fanzines jacksoniens en proposant des shootings dans ses pages.
Mais après avoir créé ce concept, malgré le temps qui nous sépare de la mise en ligne de M#6 nous n’avons pas arrêté entre 2014 et 2016 de bosser sur le sujet. Plusieurs shootings ont été réalisés et nous estimons qu’ils sont beaucoup plus réussis que les premiers. Ils attendent dans les archives la parution de M#7,8,9,10…
A chaque fois, il faut compter en semaines, voire en mois le travail qui a entouré chacune des séances, de l’idée originelle à sa mise en forme, en passant par l’achat des accessoires, le développement de l’histoire, puis la séance-photo, la mise en page, etc.

En plus du temps passé pour les séances qui ont réellement abouti, il nous est arrivé de passer plusieurs mois à travailler sur des projets qui n’ont pas vu le jour.

Par exemple, fin 2015-début 2016, nous avons travaillé sur une séance baptisée « Rework » qui consistait en une réflexion sur une version « revisitée » du look « Smooth Criminal » de Michael Jackson.

Michael-Jackson-Smooth-Criminal

La question était simple : était-il possible de « retravailler » avec les simples moyens qui sont ceux du fanzine, ce look mythique du Roi de la Pop ?
Nos shootings n’ont jamais cherché à présenter une mise en scène identique d’un costume déjà existant de MJ. A chaque fois, nous avons cherché comment, il était possible de faire passer ces looks, dans la vie quotidienne d’une fan.
A quoi ressemblerait ce look si une fan se l’appropriait à notre époque ?

Avant l’envoi du moodboard au modèle, nous effectuions donc un gros travail de réflexion.
Et ce projet est resté au stade de la réflexion mais nous y avons travaillé pendant 2 mois.

Au départ, l’inspiration nous a tourné vers le travail de celui que nous considérons comme l’un des meilleurs photographes de tous les temps, à savoir Peter Lindbergh.
Ses séances avec Adriana Lima, nous montraient qu’il était possible de porter de manière moderne, costumes blancs et chapeaux.

Adriana-Lima -Peter Lindbergh

Il n’était pas question de refaire la même chose. Mais simplement de voir s’il était possible d’explorer une piste moderne et féminine basée sur ces vêtements et accessoires.

michaelzine_work_smooth_criminal

Puis nous avons réuni, ce qui était nécessaire à la réalisation du tableau (petit aperçu ci-dessus) et nous avons demandé à une étudiante en mode de réaliser à partir de nos consignes précises et des photos des vêtements reçus, un croquis. Il nous fallait caler le concept.

michaelzine_rework_smooth_criminal_fashion

La suite des recherches, nous a montré qu’il était possible d’associer d’autres atmosphères à ces accessoires.

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Nous avons étudié la possibilité que la veste en tissu blanc puisse plutôt être remplacée par une veste en cuir blanc, que nous nous étions procurée, tout en gardant en objectif ce « rework » du look de « Smooth Criminal ».

Mais voilà, pour différentes raisons, ce projet n’a jamais vu le jour. Nous n’étions pas totalement satisfaits. Dans notre réflexion, il manquait des éléments au puzzle. Peut être une idée de lieu ou des textures que nous voulions en décor et que nous n’avions pas trouvées.
Il est facile de prendre des photos. Nous aussi…on peut le faire. Mais on préfère raconter une histoire avec une trame, en ayant au préalable réfléchi à notre concept, à la lumière naturelle disponible au moment où cela serait réalisable, etc.

Cet exemple vous montre que les délais entre nos parutions ne sont pas synonymes d’inactivité sur les rubriques du fanzine. Ils sont faits de travaux réalisés mais archivés en attendant leur utilisation ou de projets sur lesquels nous avons travaillé plusieurs mois avant de les laisser inachevés car il nous manquait certains éléments, comme évoqué plus haut.

En attendant, vous découvrirez dans M#7, mais sous un autre nom, un shooting MJ dont le nom de code était « Liverpool » et que nous estimons plus réussi que ceux de M#6.

Dans un prochain article sur michaelzine.com, nous reviendrons sur un aspect de la réalisation du numéro #1 de votre fanzine.

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